Latin

S. f. en latin alauda : il y a plusieurs espèces d'alouette ; ce qui pourrait faire distinguer leur genre, c'est que le doigt de derrière est fort long, qu'elles chantent en s'élevant en l'air, et de plus que leurs plumes sont ordinairement de couleur de terre : mais ce dernier caractère n'est pas constant dans toutes les espèces d'alouette, et n'est pas particulier à leur genre, car il convient aux moineaux et à d'autres oiseaux.

L'alouette ordinaire n'est guère plus grosse que le moineau domestique, cependant son corps est un peu plus long ; elle pese une once et demie ; elle a six pouces de longueur depuis la pointe du bec jusqu'à l'extrémité des pattes. La queue est aussi longue que les pattes. L'envergure est de dix pouces. Le bec a environ trois quarts de pouce de longueur depuis sa pointe jusqu'à l'angle de la bouche. La partie supérieure du bec est noire et quelquefois de couleur de corne ; celle du dessous est presque blanchâtre ; la langue est large, dure, et fourchue ; et les narines sont rondes. Les plumes de la tête sont de couleur cendrée tirant sur le roux, et le milieu des plumes est noir ; quelquefois l'oiseau les hérisse en forme de crête. Le derrière de la tête est entouré d'une bande de couleur cendrée qui Ve depuis l'un des yeux jusqu'à l'autre. Cette espèce de bande est d'une couleur plus pâle et moins apparente dans l'alouette ordinaire que dans l'alouette des bois. Le menton est blanchâtre, la gorge jaune et parsemée de taches brunes, le dos est de la même couleur que la tête, et les côtés sont d'une couleur rousse jaunâtre. Chaque aîle a dixhuit grandes plumes ; le bord extérieur de la première est blanchâtre, et dans les autres plumes il est roux. Les plumes qui sont entre la sixième et la dix-septième ont la pointe comme émoussée, dentelée, et de couleur blanchâtre. Les bords des petites plumes de l'aîle sont de couleur rousse cendrée. La queue a trois pouces de longueur, et elle est composée de douze plumes ; les deux plumes du milieu sont posées l'une sur l'autre, elles sont brunes et entourées d'une bande de blanc roussâtre. Les deux qui suivent de chaque côté sont brunes, et leur bord est d'un blanc roussâtre. La quatrième est brune, à l'exception du bord extérieur qui est blanc. Les barbes extérieures de l'avant-dernière plume de chaque côté sont blanches en entier, de même que la pointe. Le reste de ces deux plumes est brun ; les deux dernières à l'extérieur sont blanches, et elles ont une bande brune longitudinale sur les bords intérieurs. Les pieds et les doigts sont bruns, les ongles sont noirs à l'exception de leurs extrémités qui sont blanches ; le doigt extérieur tient au doigt du milieu à sa naissance. L'alouette devient fort grasse dans les hivers modérés. Elle fait trois pontes chaque année, dans les mois de Mai, de Juillet et d'Aout, et elle donne quatre ou cinq œufs d'une seule ponte. Le fond de son nid est en terre, elle le ferme avec des brins d'herbe ; enfin elle élève ses petits en peu de temps. Willughby. Derham. Voyez OISEAU. (I)

ou FUSSER, en latin Fucena, et par quelques-uns, Abudiacum, (Géographie) petite ville d'Allemagne dans l'évêché d'Augsbourg en Souabe sur le Leck, à seize lieues S. O. d'Augsbourg. Voyez Zeyler, suev. topogr. Longit. 34d. 10'. latit. 47d. 15'. (D.J.)
(Langue latine) les Romains appelaient peregrinos, tous les peuples soumis à leur domination, à qui ils avaient laissé leur ancienne forme de gouvernement ; dicebant peregrinum qui suis legibus uteretur. Varro, l. IV. de ling. lat. (D.J.)
(Langue latine) Le mot de pharmacopola, ne désigne pas chez les Latins nos pharmacopoles, nos apothicaires d'aujourd'hui : il se dit également chez eux des pharmaciens, des droguistes, des épiciers et des parfumeurs. Il est synonyme à unguentarius, , vendeurs de drogues et de parfums, autant de gens qui étaient ordinairement de la bande des débauchés, parce qu'outre les parfums qu'ils fournissaient, ils donnaient aussi des drogues pour faire avorter, et pour empêcher les grossesses. En Grèce il était défendu par une loi de Solon, qu'aucun citoyen d'Athènes exerçât cet art ; et Séneque nous apprend que tous les parfumeurs, pharmacopolae, furent chassés de Lacédémone. Ils n'étaient pas moins méprisés à Rome qu'en Grèce : c'est pourquoi Horace les range avec les joueurs de flutes, les porteurs de besace, les bateleurs, les danseurs, etc. satyr. 2. liv. I. vers 1.