adj. (Jurisprudence) se dit de tout ce qui appartient à un cloitre de religieux.

Le prieur claustral est un religieux qui a le gouvernement du monastère : on l'appelle claustral, pour le distinguer du prieur commendataire qui n'est pas régulier.

On appelle offices claustraux dans les monastères d'hommes, certaines fonctions qui n'étaient autrefois que de simples offices, et qui par succession de temps ont été considérées comme de vrais titres de bénéfices ; tels sont les offices de chambrier, d'aumônier, d'infirmier, de célerier, de sacristain et autres semblables. L'abbé nomme à ces offices.

Dans les maisons où on a introduit la réforme, le plupart de ces offices ont été supprimés, et réunis avec tous leurs revenus à la manse des religieux

Dans l'abbaye de Saint-Denis en France il y avait un grand-prieur, un sous-prieur, un chancelier garde des sceaux, grand-aumônier, grand-confesseur, grand bouteiller, grand-pannetier, grand-prevôt, grand maréchal féodal, et un grand-veneur de l'abbé, qui étaient tous offices claustraux possédés par des religieux. (A)