Commerce & manufacture

S. f. (Commerce et Manufacture) c'est ainsi qu'on appelle les laines qu'on enlève des peaux de moutons au sortir des mains du boucher. On conçoit aisément que ces laines étant d'une qualité fort inférieure à celles de taison, on ne peut guère les employer qu'en trames.
terme de, (Commerce et Manufacture) voici d'après Savary, Ricard et autres, l'explication de la plupart des termes de lainerie ou lainage, qui sont usités dans le Commerce et les Manufactures de France.

Laine d'agnelin, laine provenant des agneaux et jeunes moutons ; ce sont les bouchers et rotisseurs qui en font les abattis. La laine d'agnelin n'est permise que dans la fabrique des chapeaux.

Laine d'autruche, terme impropre ; car ce n'est point une laine provenant de la tonture des brebis ou moutons, c'est le ploc d'autruche, c'est-à-dire le duvet ou poil de cet oiseau. Il y en a de deux sortes, le fin et le gros ; le fin entre dans la fabrique des chapeaux communs ; le gros que l'on appelle ordinairement gros d'autruche, se fîle et s'emploie dans les manufactures de lainage, pour faire les lisières des draps noirs les plus fins.

S. f. (Commerce et Manufacture) étoffe de laine qui se fabrique en différents endroits des Provinces-Unies, dont il est fait mention dans un tarif d'Hollande.
S. f. (Commerce et Manufacture) dans la langue des finances, les synonymes n'ont pas moins d'inconvénients que dans la langue des arts, et ne fût-ce que relativement aux droits des fermes, il est essentiel d'expliquer, autant qu'il est possible, la valeur du mot toilerie.

C'est une expression moderne ; on ne la trouve pas une seule fois dans les règlements des manufactures avant 1718.

Les auteurs des dictionnaires du commerce et de Trévoux définissent ce terme par ceux-ci, marchandise de toile, c'est-à-dire sans doute, faite avec de la toile.