Bourse

s. f. chez les Boy audiers, ce sont des morceaux de cuir souple ou de peau, que ces ouvriers s'attachent au-dessus du coup-de-pié, afin d'empêcher que l'ordure et l'eau n'entrent dans leurs souliers, lorsqu'ils travaillent les boyaux destinés à faire des cordes. Ces bottines ressemblent assez aux morceaux de peau que les Tailleurs de pierre se mettent aux jambes, pour empêcher que les éclats des pierres n'entrent dans leurs souliers et ne les blessent.

BOTTINES, (en terme de Boursier) c'est une espèce de botte de fer revêtue de cuir, pour soutenir la jambe d'un enfant lorsqu'elle est trop faible, ou qu'elle prend un pli contre nature.

en termes de Boursiers, dont ils tirent leur nom, est une espèce de petit sac portatif, fermé par des cordons, et propre à recevoir tout ce qu'on veut y mettre. Il y a des bourses à cheveux, à jetons, etc. Voyez ces mots.

BOURSE A CHEVEUX, terme de Boursier et autres, c'est un petit sac de taffetas noir, environ de huit pouces en carré, au haut et en-dessus duquel est attaché un ruban fort large, noir et plié en rose. Ce sac est fermé de deux côtés, et est ouvert par en-haut. Il y a un faux ourlet à chaque bord, dans lesquels passent des cordons qui le font ouvrir ou fermer. Les hommes s'en servent pour mettre leurs cheveux par-derrière. Les marchands de modes en font peu, mais ils les font faire par des ouvriers.

S. m. en terme de Boursier, c'est un ustencîle qui sert à garantir de la pluie ou de l'ardeur du soleil : c'est pour cela qu'on l'appelle tantôt parapluie, tantôt parasol. C'est un morceau de taffetas étendu sur plusieurs branches de baleine, qui viennent toutes se réunir au même centre en haut de la tige. Ces premières branches sont soutenues par d'autres plus petites, et qui se rendent toutes à une virole qui environne et glisse le long de cette tige, où elle est retenue par un ressort qu'on enfonce dans un trou pratiqué dans la tige, lorsqu'on veut fermer le parapluie. Voyez TIGE. Voyez les Pl. du Boursier.

S. m. en terme de Boursier, espèce d'étui ou de trousse, où les soldats enferment le tranchant de leurs pioches, haches, bêches ; on l'attache sur le col par une bande de cuir, qui prend aux deux côtés du porte-outil, et qui est garnie d'anneaux aussi de cuir, pour retenir les manches de chaque outil.