L'Arpentage a trois parties ; la première consiste à prendre les mesures et à faire les observations nécessaires sur le terrain même ; la seconde, à mettre sur le papier ces mesures et ces observations ; la troisième, a trouver l'aire du terrain.

La première partie est proprement ce que l'on appelle l'Arpentage ; la seconde est l'art de lever ou de faire un plan ; et la troisième est le calcul du taisé.

De plus, la première se divise en deux parties, qui consistent à faire les observations des angles, et à prendre les mesures des distances. On fait les observations des angles avec quelqu'un des instruments suivants ; le graphomètre, le demi-cercle, la planchette, la boussole, etc. On peut voir la description et la manière de faire usage de ces instruments, aux articles GRAPHOMETRE, PLANCHETTE, BOUSSOLE, CERCLE d'Arpenteur, &c.

On mesure les distances avec la chaîne ou l'odomètre. Voyez la description et la manière d'appliquer ces instruments, aux articles CHAINE et ODOMETRE ou COMPTE-PAS.

La seconde partie de l'Arpentage s'exécute par le moyen du rapporteur et de l'échelle d'arpenteur. Voyez -en les usages aux articles RAPPORTEUR, ECHELLE, etc. Voyez aussi CARTE.

La troisième partie de l'Arpentage se fait en réduisant les différentes divisions, les différents enclos, etc. en triangles, en carrés, en parallélogrammes, en trapeses, etc. mais principalement en triangles ; après quoi l'on détermine l'aire ou la surface de ces différentes figures, suivant les règles exposées aux articles AIRE, TRIANGLE, QUARRE, etc.

La croix d'Arpentage ou le bâton d'Arpenteur, est un instrument peu connu, et encore moins usité en Angleterre, quoiqu'en France, etc. l'on s'en serve au lieu de graphomètre ou de quelqu'autre instrument semblable. Il est composé d'un cercle de cuivre, ou plutôt d'un limbe circulaire gradué, et de plus divisé en quatre parties égales par deux lignes droites qui se coupent au centre à angles droits ; à chacune des quatre extrémités de ces lignes et au centre sont attachées deux pinnules ou des visières, et le tout est monté sur un bâton. Voyez BATON. (E)