S. m. (Théologie) dans l'Ecriture se prend pour alliance, et répond à l'hébreu berith, et au grec , qui signifie l'acte de la volonté dernière d'une personne, qui, en vue de la mort, dispose de ses biens, et ordonne de ce qu'elle veut qu'on fasse après son décès.
Le nom de testament ne se trouve jamais en ce sens dans l'ancien Testament, mais seulement dans le sens de pacte et d'alliance. Mais S. Paul, dans l'épitre aux Hébreux, chap. ix. vers. 15. et suiv. raisonnant sur le terme grec , qui signifie proprement le testament d'une personne qui fait connaître ses dernières volontés, dit ces paroles : " Jesus-Christ est le médiateur du Testament nouveau, afin que par la mort qu'il a soufferte pour expier les iniquittés qui se commettaient sous le premier Testament, ceux qui sont appelés de Dieu reçoivent l'héritage éternel qu'il leur a promis ; car où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur intervienne, parce que le testament n'a lieu que par la mort, n'ayant point de force tant que le testateur est en vie ; c'est pourquoi le premier même ne fut confirmé qu'avec le sang " etc. où l'on voit qu'il parle de l'alliance ancienne et de la nouvelle comme de deux Testaments, dans le sens d'une disposition de la dernière volonté d'une personne.
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