Philologie

S. m. (Histoire de la Philologie) espèce d'athéisme philosophique, qui consistait à dire que tout ce qu'il y a dans l'univers n'est autre chose que la matière, ou des qualités de la matière. Les anciens naturalistes, aussi bien que ceux qui ont suivi Démocrite, ont tiré tout de la matière mue par hazard. La différence qu'il y avait entre eux, c'est que ceux qui étaient dans les sentiments de Démocrite, se servaient de la supposition des atomes pour rendre raison des phénomènes ; au lieu que les hylopathiens se servaient des formes et des qualités ; mais dans le fond c'était une même hypothèse d'athéisme, quoique sous différentes formes ; et l'on peut nommer les uns athées atomistes, les autres Hylopathiens pour les distinguer. Aristote fait Thalés auteur de cette opinion ; mais de bons garants représentent les sentiments de Thalés d'une autre manière, et disent formellement qu'il admettait une divinité qui avait tiré toutes choses de la matière fluide, et qu'il croyait l'âme immortelle. Il semble que l'on n'a rapporté si diversement le sentiment de Thalés, que parce qu'il n'avait laissé aucuns écrits ; car Anaximandre est celui qui a le premier écrit sur les matières de philosophie. C'est plutôt à celui-ci qu'à Thalés, qu'il faut imputer l'origine de l'athéisme des hylopathiens. Il disait que la matière première était je ne sais quoi d'infini, qui recevait toutes sortes de formes et de qualités, sans reconnaître aucun autre principe qui la gouvernât. Il fut suivi de quantité d'athées, entr'autres d'Hyppon surnommé l'athée, jusqu'à ce que Anaxagore arrêta ce torrent d'athéisme dans la secte ïonique, en établissant une intelligence pour principe de l'univers.

adj. masc. et fém. (Philologie) qui appartient au feu. On appelle la matière du feu, matière ignée. Voyez FEU et CHALEUR.
S. f. (Histoire ancienne, Philologie) voyez l'article MIRACLE. Ce que l'on appelle vulgairement les sept merveilles du monde, sont les pyramides d'Egypte, le mausolée bâti par Artemise, le temple de Diane à Ephese, les murailles de Babylone couvertes de jardins, le colosse de Rhodes, la statue de Jupiter Olympien, le phare de Ptolemée Philadelphe. Voyez PYRAMIDE, MAUSOLEE, COLOSSE, etc.

en termes de Philologie ; observations préparatoires ou discours qu'on met à la tête d'un livre, et dans lesquels on renferme tout ce qui est nécessaire pour mettre le lecteur plus à portée d'entendre l'ouvrage et de le lire avec profit.

Ce mot vient du grec , qui est formé de , devant, et de , je parle.

L'étude de presque tous les arts et de toutes les sciences demande des instructions préliminaires appelées prolégomenes. Voyez PRELIMINAIRES.