S. f. (Géographie et Physique) est une quantité d'eau, qui en sortant de certaines couches de la terre entr'ouvertes, se trouve recueillie dans un bassin plus ou moins considérable, dont l'écoulement perpétuel ou interrompu fournit à une partie de la dépense des différents canaux distribués sur la surface des continens et des iles.
Je crois qu'il est à-propos de fixer ici les acceptions précises suivant lesquelles il parait que sont employés les termes de fontaine et de source. Source semble être en usage dans toutes les occasions où l'on se borne à considérer ces canaux naturels qui servent de conduits souterrains aux eaux, à quelque profondeur qu'ils soient placés, ou bien le produit de ces espèces d'aqueducs. Fontaine indique un bassin à la surface de la terre, et versant au-dehors ce qu'il reçoit par des sources ou intérieures ou voisines. Exemples. Les sources du Rhône, du Tessin, du Rhin, sont dans le mont S. Gothard ; la fontaine d'Arcueil est à mi-côte ; la source de Rungis fournit environ 50 pouces d'eau : les sources des mines sont très-difficiles à épuiser ; les sources des puits de Modene sont à 63 pieds de profondeur. La plupart des lacs qui versent leurs eaux dans les fleuves sont entretenus par des sources intérieures. Dans le bassin de cette fontaine on aperçoit l'eau des sources qui en jaillissant écarte les sables d'où elle sort. Après les pluies, et à l'entrée de l'hiver, les sources qui inondent les terres donnent beaucoup.
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