(QUANTITE) On appelle ainsi, en Géométrie, une quantité qui ne varie point par rapport à d'autres quantités qui varient, et qu'on nomme variables. Ainsi le paramètre d'une parabole, le diamètre d'un cercle, sont des quantités constantes, par rapport aux abscisses et ordonnées qui peuvent varier tant qu'on veut. Voyez PARAMETRE, COORDONNEES, etc. En Algèbre, on marque ordinairement les quantités constantes par les premières lettres de l'alphabet, et les variables par les dernières.
Quand on a intégré une différentielle, on y ajoute une constante qui est quelquefois nulle, mais qui souvent aussi est une quantité réelle, dont l'omission serait une faute dans la solution. C'est à quoi les commençans doivent surtout prendre garde. La règle la plus facîle et la plus ordinaire pour bien déterminer la constante, est de supposer que la différentielle représente l'élément de l'aire d'une courbe, dont l'abscisse soit Xe de faire x = 0, de voir ce que la différentielle devient en ce cas, et d'ajouter ce resultat avec un signe contraire. Par exemple, soit d x , la quantité à intégrer.
On peut la regarder comme l'élément de l'aire d'une courbe, dont x est l'abscisse, et l'ordonnée. L'aire de cette courbe ou l'intégrale de cet élément doit être nulle, lorsque x = 0. Or l'intégrale de d x x + a est 2/3 3/2 + C, C désignant une constante quelconque ; on aura donc, lorsque x = 0, 2/3 a3/2 + C = 0. Donc C = - 2/3 a3/2. Donc l'intégrale cherchée est 2/3 3/2 - 2/3 a3/2. Ainsi on voit que la constante C n'est autre chose que 2/3 3/2, en faisant x = 0, et changeant le signe. Cet exemple suffit pour démontrer et faire sentir la règle. On trouvera un plus grand détail dans le traité de M. de Bougainville le jeune sur le calcul intégral. (O)
S. f. (Métaphysique) c'est une quantité qui, prise d'un tout, lui est inférieure, et combinée avec ce dont elle a été prise, redevient égale au tout. On reconnait pour axiomes les propositions, qui affirment que tout est plus grand que sa partie, que toutes les parties réunies sont égales au tout, et qu'enfin le tout et ses parties prises ensemble peuvent être substitués réciproquement l'un à l'autre.
On distingue entre partie aliquote et partie aliquante. Partie aliquote, c'est celle qui étant répétée un certain nombre de fais, fait une somme précisément égale au tout. Partie aliquante, c'est celle dont la répétition ne produit jamais qu'une somme inférieure ou supérieure au tout. Trais est partie aliquote de douze, parce que répété quatre fais, il produit exactement ce nombre ; mais trois n'est que partie aliquante de seize, car cinq fois trois sont quinze, et six fois trois sont dix-huit, deux nombres, l'un au-dessus, l'autre au-dessous de seize. Lire la suite...