S. m. (Mythologie) c'était chez les Romains des ministres de la religion, chargés spécialement d'examiner les entrailles des victimes pour en tirer des présages. Les Etruriens étaient de tous les peuples d'Italie, ceux qui possédaient le mieux la science des aruspices. C'était de leur pays que les Romains faisaient venir ceux dont ils se servaient ; ils envoyaient même tous les ans en Etrurie un certain nombre de jeunes gens pour être instruits dans les connaissances des aruspices. De peur que cette science ne vint à s'avilir par la quantité des personnes qui l'exerçaient, on choisissait ces jeunes gens parmi les meilleures familles de Rome. Les aruspices examinaient principalement le foie, le cœur, la rate, les reins et la langue de la victime ; ils observaient soigneusement s'il n'y paraissait point quelques flétrissures, et si chacune de ces parties était en bon état. On assure que le jour que César fut assassiné, on ne trouva point de cœur dans deux victimes qu'on avait immolées. Voyez AUGURES.