(Mythologie) surnom donné à Bacchus, parce qu'on le représentait quelquefois avec une corne de taureau à la main : cette corne était un symbole fort convenable à Bacchus. (D.J.)
(Mythologie) mangeur de taureau ; on trouve ce surnom donné à Bacchus, peut-être parce qu'on lui sacrifiait plus souvent des taureaux qu'aux autres dieux. (D.J.)
S. f. (Mythologie) cette illustre fille de Téleutas, captive d'Ajax, et bientôt après son épouse, a été immortalisée par Sophocle dans son Ajax furieux. Il introduit cette princesse, dont la beauté était admirable, tâchant de détourner son mari du dessein qu'il a de se tuer, et il lui fait tenir un discours si tendre et si pathétique, qu'il est difficîle de n'en être pas ému ; ce sont les expressions les plus vives de l'amitié conjugale, qu'elle emploie pour toucher Ajax ; elle lui met devant les yeux une épouse et un fils unique, que sa mort Ve reduire à l'esclavage, et aux plus cruels affronts ; un père et une mère qui, dans leur extrême vieillesse, n'ont d'autre consolation que celle de demander aux dieux et d'esperer son retour fortuné ; ensuite revenant encore à ce qui la touche : Hélas, dit-elle ! phrygienne de naissance, jadis votre esclave, aujourd'hui votre épouse, que deviendrai-je ? vous avez désolé toute ma maison ! la parque Ve m'enlever mes parents ; sans secours, sans patrie, sans asile, il ne me reste qu'un malheureux fils ! vivez pour lui, vivez pour moi ! réduite au dernier désespoir, je n'ai plus de ressource qu'en vous.... (D.J.)
S. m. (Mythologie) anciens personnages des temps fabuleux, sur lesquels il règne d'étranges contrariétés dans les traditions mythologiques, contrariétés qui se sont étendues jusque sur le nom de telchines ; en s'éloignant de sa signification naturelle et primitive, la fable a changé en magiciens odieux ceux qui ont été les inventeurs des arts les plus nécessaires. Mais c'est M. Freret qui a le premier débrouillé ce mélange d'idées et d'attributs dans des mémoires pleins de sagacité, qui embellissent beaucoup l'histoire de l'académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
(Géographie) ville de la Turquie européenne, dans la Servie, aux confins de la Bulgarie, sur la rivière de Nissara, qui peu après se joint avec la Morave, à l'orient de la ville de Précop : c'est la Naissus des anciens. Nissa est à 8 lieues E. de Précop, 52 lieues S. E. de Belgrade. Long. 40. 30. lat. 43. 22.
L'époque du règne de Constantin né à Nissa, est une époque glorieuse pour la Religion qu'il rendit triomphante ; heureux s'il en eut pratiqué les maximes ! Mais le meurtre de Licinius son beau-frère, assassiné malgré la foi des serments ; Licinien son neveu massacré à l'âge de douze ans ; Maximilien son beau-pere égorgé par son ordre à Marseille ; son propre fils Crispus, prince de grande espérance, mis injustement à mort, et après lui avoir gagné des batailles ; son épouse Fausta étouffée dans un bain ; tous ces crimes exécrables flétriront à jamais le nom de cet empereur, et n'adouciront pas la haine qu'on lui porta pendant sa vie. Lire la suite...