S. m. (Histoire moderne) quartier d'une ville que l'on considère comme séparé de tous les autres. Voyez QUARTIER.

Ce mot parait dérivé de l'italien cantone, pierre de coin.

Le mot canton est plus communément employé pour désigner une petite contrée ou district sous un gouvernement séparé.

Tels sont les treize Cantons suisses, dont chacun forme une république à part. Ils sont cependant liés ensemble, et composent ce qu'on appelle le corps helvétique ou la république des Suisses. (G)

CANTON, en terme de Blason, est une des neuf pièces honorables des armoiries. C'est une partie carrée de l'écu séparée des autres. Elle n'a aucune proportion fixe, quoiqu'elle doive être, suivant les règles, plus petite que le quartier. Elle est souvent la neuvième partie de l'écu, et on l'emploie comme une addition ou différence, et souvent pour marque de bâtardise.

Le canton est quelquefois placé au coin dextre, et quelquefois au fenêtre ; et dans ce cas on l'appelle canton senestré. Sa forme est représentée dans Planch. Herald. On dit : il porte d'hermine au canton d'argent chargé d'un chevron de gueules.

Les espaces que laissent les croix et les sautoirs, sont aussi nommés cantons. (V)

CANTON, voyez QUAN-TON.