S. m. pl. (Histoire ancienne) c'est ainsi qu'on appelait les assemblées du peuple romain, qui avaient pour objet les affaires de l'état, comitia. Elles étaient convoquées et dirigées ou par un des deux consuls, ou dans la vacance du consulat, par l'interrex, par un préteur, un dictateur, un tribun du peuple, un souverain pontife, ce qui n'était pas ordinaire, un décemvir, ou un édile.
Les comices se tenaient ou pour l'élection d'un magistrat, ou pour quelque innovation dans les lais, ou pour une résolution de guerre, l'addiction d'un gouvernement, la déposition d'un général, le jugement d'un citoyen. On s'assemblait ou dans le champ de Mars, ou dans le marché, ou au capitole. Les citoyens habitants de Rome et les étrangers y étaient indistinctement admis : il n'y avait point de comices les jours de fêtes, les jours de foires, ni les jours malheureux. On ne comptait dans l'année que 184 jours de comices. Ils étaient remis quand il tonnait ou faisait mauvais temps ; lorsque les augures ne pouvaient ou commencer ou continuer leurs observations. La liberté des assemblées romaines fut très-gênée sous Jules César, moins sous Auguste, plus ou moins dans la suite, selon le caractère des empereurs.
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