AFFRANCHIR la pompe. (Marine) La pompe est dite affranchie ou franche quand ayant jeté plus d’eau hors du vaisseau qu’il n’y en entre, elle cesse de travailler. Voyez FRANCHE et FRANCHIR.
v. n. (Marine) Le vent afraiche. Les matelots se servent de ce mot pour dire que le vent devient plus fort qu'il n'était. Voyez FRAISCHIR, FRAIS. Ils marquent aussi par la même expression le désir qu'ils ont qu'il s'élève un vent frais ; afraiche, disent-ils. (Z)
v. act. (Marine) on dit agréer un vaisseau ; c'est l'équiper de ses manœuvres, cordages, toiles, poulies, vergues, ancres, câbles, en un mot de tout ce qui est nécessaire pour le mettre en état de naviger.
subst. m. (Marine) c'est ainsi qu'on nomme celui qui agrée le vaisseau qui passe le funin, frappe les poulies, oriente les vergues, et met tout en bon ordre, et en état de faire manœuvre.
S. m. (Histoire moderne) coupe de calebasse servant de vaisselle aux Nègres. Les Caraïbes, après avoir enlevé la pellicule qui couvre ces coupes, les enduisent dehors et dedans d'une liqueur qu'ils savent composer, au moyen d'une décoction de certaines écorces, laquelle étant séchée forme un assez beau vernis noir qui s'incorpore de façon qu'il ne s'écaille jamais, quoique ces couys leur servent souvent à mettre de l'eau bouillante. Art. de M. LE ROMAIN.