ou celui qui fait (voyez FAIT), s. m. Grammaire Dans notre langue on ajoute après ce substantif la sorte d'ouvrage, lorsqu'on ne peut désigner par un seul mot l'ouvrage et l'ouvrier, ou lorsqu'on affecte de les séparer par mépris : dans le premier cas on dit un faiseur d'instruments de musique, un faiseur d'instruments de mathématiques, un faiseur de métier à bas, un faiseur de bas au métier, etc. et dans le second, un faiseur de vers, un faiseur de phrases, etc. C'est ainsi que l'incapacité ou l'envie réussit à donner un air mécanique à la Poésie et à l'Art oratoire, et à avilir aux yeux des imbéciles, l'homme de génie qui s'en occupe.