Médecine

On se sert de cette abréviation en Médecine pour ana, c'est-à-dire, pour indiquer une égale quantité de chaque différents ingrédiens énoncés dans une formule. Ainsi thuris, myrrhae aluminis ã j, est la même chose que thuris, myrrhae, aluminis, ana j. Dans l'un et l'autre exemple , et ana, signifient parties égales de chaque ingrédient veut dire, prenez de l'encens, de la myrrhe, de l'alun, de chacun un scrupule.

Cette signification d'ana ne tire point son origine d'un caprice du premier Médecin qui s'en est servi, et ce n'est point l'autorité de ses successeurs qui en a prescrit la valeur et l'usage. La proposition chez les Grecs se prenait dans le même sens que dans les Auteurs de Médecine d'aujourd'hui.

S. m. état de faiblesse dans lequel se trouvent les personnes qui ont été malades, ou celles qui sont menacées de maladie. Dans les personnes revenues de maladie, l'abattement par lui-même n'annonce aucune suite fâcheuse : mais c'est, selon Hippocrate, un mauvais symptôme dans les personnes malades, quand il n'est occasionné par aucune évacuation ; et dans les personnes en santé, quand il ne provient ni d'exercice, ni de chagrin, ni d'aucune autre cause de la même évidence. (N)
S. m. terme de Médecine. Il n'est d'usage que dans cette phrase, l'accaisément des humeurs ; et il désigne alors la cessation d'un mouvement excessif excité en elles par quelque cause que ce sait. Voyez CALME. (N)
v. act. en Médecine, calmer, apaiser, rendre coi. Accaiser les humeurs, les humeurs sont accaisées. (N)
S. f. en Médecine, voyez ACCROISSEMENT.