S. f. ampelites, pharmacitis, (Histoire naturelle) terre noire et bitumineuse, qui doit être regardée comme sulphureuse et inflammable. Pline l'a désignée comme telle, en disant qu'elle est très-ressemblante au bitume, qu'elle se liquéfie dans l'huile, et qu'elle reste de couleur noirâtre après avoir té brulée. Dioscoride assure que l'on trouve la terre qu'il appelle ampelite, aux environs de la ville aujourd'hui nommée Seleuche en Sourie ; il la donne comme une terre d'un beau noir, qui se divise assez facilement, qui est également luisante dans toutes ses parties, et qui se dissout promptement dans l'huîle après avoir été broyée ; celle qui est blanche n'est pas dissoluble, c'est une mauvaise qualité pour cette terre au rapport du même auteur. Mathiole conclut de toutes ces observations, que l'ampelite n'est pas fort différente du jais (voyez JAIS), ou du charbon de terre (voyez CHARBON DE TERRE). Le nom d'ampelite vient d'une propriété qu'a cette terre, qui est de faire mourir les vers qui se trouvent dans les vignes ; c'est pourquoi on l'a nommée terre de vigne. On l'a aussi appelée pharmacitis, parce qu'on lui attribue quelques propriétés médicinales, comme de guérir les ulcères des paupières ; on s'en est aussi servi pour teindre en noir les cheveux et les sourcils ; on en a fait des dépilatoires, etc. Terrae musei regii Dresdensis. D. Christ. Gottlieb Ludwig. Lipsiae 1749, pag. 72. Voyez TERRE. (I)