S. m. (Histoire naturelle) arbrisseau légumineux qui croit au Bresil ; il a des épines dont les naturels du pays se servent pour se percer les oreilles. Pour cet effet ils en ôtent l'écorce. De plus, ils font avec les feuilles, bouillies dans l'eau de riz ou le petit-lait, un bain pour le ventre, quand il est gonflé par des vents ou par une lymphe extravasée. On voit par ce que nous venons de dire de l'ana-mallu, qu'il s'en manque beaucoup que nous en ayons une bonne description. Consultez l'Hortus Malabaricus.