S. m. (Histoire judaïque) mot hébreu, dont l'explication a donné beaucoup de peine aux critiques. On le trouve treize ou quatorze fois dans l'Ecriture, où il est traduit ordinairement par le mot d'idoles ; mais les rabbins ne se contentent point de lui faire signifier simplement des idoles ; ils prétendent qu'il doit être appliqué à une espèce particulière d'idoles ou d'images que l'on consultait sur les événements futurs, comme les oracles.
Le rabbin David de Pomis observe qu'on les appelait théraphim de raphah, laisser, parce que le peuple quittait tout pour les aller consulter. Il ajoute que les théraphims avaient la figure humaine, et qu'en les mettant debout, ils parlaient à certaines heures du jour, et sous certaines constellations, par les influences des corps célestes : mais c'est-là une fable rabbinique que David avait apprise d'Abenezra. Lire la suite...