S. m. (Grammaire) partie du vêtement des ecclésiastiques, et de la plupart des gens de robe, des marguilliers, des officiers de communautés, etc. c'est un morceau de toîle qui fait le tour du cou, monté sur un porte-rabat, qui couvre le porte-rabat, et qui descend divisé en deux portions oblongues et ourlées, plus ou moins bas sur la poitrine. Autrefois, il bordait le collet du pourpoint ; tous les hommes portaient le rabat ; il y en avait à dentelle, à point, d'uni, de plissé, d'empesé. Aujourd'hui il n'est plus d'usage que dans l'église, au palais, et dans les fonctions de quelques dignités ; les ecclésiastiques l'ont court ; les gens de robe et autres, long. Il a été appelé rabat, parce qu'autrefois ce n'était que le col de la chemise rabattu en-dehors sur le vêtement. Lorsque le rabat n'a point de barbes ou d'ailes pendantes, mais que ce n'est qu'une simple bande de toîle ourlée et attachée sur le porte-collet, on l'appelle collet ; c'est de cette bande de toîle qu'on a appelé nos jeunes ecclésiastiques, des petits collets. Lire la suite...