v. n. (Grammaire) c'est venir une seconde ou plusieurs fais. Allez ; non, revenez. Il faut revenir au gîte. Le printemps est revenu pour les plantes, mais l'hiver dure pour moi. Ces mets me reviennent, je n'en veux point manger. Il se porte à merveille, le voilà revenu. Je crois que cette plante voudrait revenir. Revenez à vous, vous n'êtes pas dans votre bon sens. Elle revient de sa défaillance. On dit qu'il est revenu de l'autre monde pour l'avertir de songer à lui, mais il a mal pris son temps, car son homme n'y était pas. Il me revient un bruit que vous parlez mal de moi. Revenons au fait, qu'en est-il ? avez vous dit cela ou non. J'en reviens à votre avis. C'est une mule, qui ne reviendra pas de son entêtement. Il est bien revenu de ces folies là. Croyez-vous qu'il revienne à Dieu ? Il faudrait qu'une offense fût bien grave, si je repoussais un ami qui me l'aurait faite et qui reviendrait à moi. C'est la bizarrerie de votre esprit, et non l'estime de son cœur qui vous fait revenir à elle. Eh bien, que vous en reviendra-t-il, pauvre poète, après un triomphe passager ; encore quel triomphe ! une ignominie éternelle. Il me revient de cette terre quatre mille francs, bon an mal an. Il revient toujours sur la même corde. Je ne sais comment il a échappé ; je le croyais noyé, et le voilà revenu sur l'eau. Lire la suite...