adj. féminin pris subst. terme de Grammaire, et surtout de Grammaire grecque, par rapport à la lecture et à la prononciation. Ce mot vient de l'adjectif grec , incliné. R. , inclino. Ce mot est une expression métaphorique.
Une enclitique est un petit mot que l'on joint au mot qui le précède, en appuyant sur la dernière syllabe de ce mot ; c'est pour cela que les Grammairiens disent que l'enclitique renvoye l'accent sur cette dernière syllabe, et s'y appuie : l'on baisse la voix sur l'enclitique : c'est par cette raison qu'elle est appelée enclitique, c'est-à-dire enclinée, appuyée. Les monosyllabes que, ne, ve, sont des enclitiques en latin : rectè, beatè-que vivendum ; terra-que, pluit-ne ? alter-ve. C'est ainsi qu'en français, au lieu de dire aime-je, en séparant je de aime, et faisant sentir les deux mots, nous disons aimé-je, en joignant je avec aime : je est alors une enclitique. En un mot être enclitique, dit la méthode de Port-royal, à l'avertissement de la règle xxij. n'est autre chose que s'appuyer tellement sur le mot précédent, qu'on ne fasse plus que comme un seul mot avec lui.
Lire la suite...