Médecine
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La colliquation est différente, selon la différente nature du vice dominant des humeurs qui tombent en fonte : ainsi on appelle colliquation acide, celle dans laquelle il se fait un mélange informe de quelques grumeaux de sang, avec une lymphe devenue aqueuse et acescente : on nomme colliquation alkalescente putride, celle qui est le produit de certaines fièvres malignes ; colliquation âcre, muriatique, celle qui s'observe dans l'hydropisie, le scorbut ; colliquation âcre, huileuse, bilieuse, celle qui résulte des fièvres ardentes, etc.
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- Écrit par Louis de Cahusac (B)
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Il y en a de liquides et de secs. Les collyres liquides, , sont composés d'eaux et de poudres ophtalmiques, comme les eaux de rose, de plantain, de fenouil, d'eufraise, dans lesquelles on dissout ou on mêle de la tuthie préparée, du vitriol blanc, ou telle autre poudre convenable. Voyez OPHTHALMIQUE.
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La congestion est l'amas de quelque matière morbifique des humeurs, qui se fait lentement dans une partie du corps.
Les humeurs ne pouvant être contenues dans leurs vaisseaux, qu'autant que la capacité des vaisseaux le permet, elles doivent suivre dans leur circulation le cours qui leur est destiné par la nature pour les besoins de la vie. Or toutes les fois que ce cours s'arrête, elles se rassemblent nécessairement en plus grande quantité dans quelque partie du corps, et c'est cette accumulation qu'on appelle congestion. Elle résulte 1°. ou de l'inaction de la partie solide, incapable de dompter et de chasser la matière qui commence à se former : 2°. ou de la dérivation de la matière peccante, déjà formée ailleurs dans la partie maintenant affectée. Cette dérivation se fait par diverses causes que nous allons exposer, et qui constituent le principe de toutes les maladies avec matière.
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