Médecine

S. f. (Médecine) relâchement de la peau du scrotum, sans qu'il y ait des corps contenus ; indisposition qui défigure la partie.
S. m. terme de Médecine, qui signifie la diminution ou la consomption de la caroncule lacrymale qui est située dans le grand angle de l'oeil. Voyez CARONCULE. Ce mot vient du grec , couler. Le rhaeas est opposé à l'encanthis, qui est l'augmentation excessive de la même caroncule. Voyez ENCANTHIS. Il est causé par une humeur corrosive qui tombe sur cette partie, et qui la ronge et la consomme par degrés ; et souvent par le trop grand usage de cautères dont on se sert dans la fistule lacrymale. On le guérit par les incarnatifs.
S. m. (Médecine ancienne) ; état des cheveux, consistant en ce qu'ils se mêlent et se collent les uns aux autres. Il ne faut pas confondre ce simple entrelacement des cheveux, exprimé par le mot grec rhopalosis, avec la plique, maladie épidémique et singulière en Pologne, où les cheveux collés forment un spectacle monstrueux, répandent du sang quand ils se rompent, ou qu'on les coupe, et où le malade est attaqué de grands maux de tête, et court quelquefois risque de la vie. (D.J.)
S. m. (Médecine) ce terme se prend dans une signification fort étendue, de même que celui de rhume et de fluxion. Mais dans un sens stricte et propre, le terme de rhumatisme signifie une affection composée de la goutte et du catarre ; et dans ce sens, en voici la vraie définition.

Le rhumatisme est une douleur vague, erratique ou fixe des muscles, de leur membrane, des ligaments, des articulations et du périoste, avec une fièvre plus ou moins marquée, une pesanteur et un tiraillement dans la partie affligée, et une impuissance ou difficulté de la mouvoir ; sa première origine est une humeur âcre, saline et épaisse qui picote ou distend les membranes ; ses suites sont souvent la perte du mouvement, la maigreur, l'atrophie de la partie, et la consomption générale de tout le corps.

ou CATARRE sur la poitrine, subst. m. (Médecine) c'est une altération contre nature causée par une légère phlogose ou inflammation sur la trachée artère, le larinx ou les poumons ; ou une irritation produite par une sérosité qui tombe sur ces parties, qui blesse les fonctions qui en dépendent.

Généralement parlant, les catarres de poitrine ou rhumes, sont précédés de pesanteur de tête, engourdissement des sens, d'une grande lassitude ; il survient ensuite un sentiment de froid sur toute la surface du corps, et un léger frisson au dos. Souvent une grande difficulté de respirer, des douleurs vagues autour des épaules, et enfin un petit mouvement de fièvre. Mais si le catarre est causé par une inflammation, les symptômes sont plus violents ; on ressent de l'ardeur, de la douleur, et tout le corps est comme en phlogose. Dans le catarre froid les humeurs sont plus visqueuses et plus grossières, et le malade est saisi de froid.