S. f. (Ecrivain) Les Ecrivains entendent par l'aîle d'une plume la partie supérieure et barbue d'une plume : ils y distinguent le dessus et le dessous ; la partie cannelée qu'ils nomment l'aîle intérieure ou le dedans de l'aile, et la partie lisse qu'ils appellent l'extérieure ou le dessus.
AILE, ala. Les Hébreux sous le nom d'aîle entendent non-seulement les ailes des oiseaux, mais aussi le pan des habits, l'extrémité d'un pays, les ailes d'une armée ; et dans le sens figuré et métaphorique, la protection, la défense. Dieu dit qu'il a porté son peuple sur les ailes des aigles ; c'est-à-dire, qu'il les a tirés de l'Egypte comme un aigle porte ses petits sous ses ailes. Le Prophète prie Dieu de le protéger sous ses ailes : il dit que les enfants des hommes espèrent dans la protection de ses ailes, in tegmine alarum tuarum sperabunt. Ruth prie Booz d'étendre sur elle l'aîle de son habit : expande pallium tuum (Hébreu) alam tuam super famulam tuam. Dans Jérémie IIe 34, le sang s'est trouvé dans vos ailes, dans le pan de vos habits. Isaïe parlant à l'armée du Roi d'Israèl et de Syrie, qui devait venir sur les terres de Juda, dit : l'étendue de ses ailes remplira toute votre terre, ô Emmanuel. Le même Prophète nomme les sistres des Egyptiens cimbalum alarum, apparemment à cause des baguettes qui jouaient dans les trous du sistre. Exode xjx. 4. Deut. xxxij. 11. Psaumes xxj. 9. xxv. 8. Ruth IIIe Is. VIIIe 8. et XVIIIe
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