Jardinage

S. m. (Jardinage) c'est la qualité d'un ouvrier qui entreprend de faire des terrasses, et celle de ceux qui travaillent sous lui à la tâche ou à la journée. Un maître terrassier doit savoir tirer des niveaux, et jalonner juste, afin que sur le plan qu'on lui donne à exécuter, toutes les proportions soient bien prises. Il doit encore avoir quelque légère teinture du dessein, parce que souvent il se trouve obligé de tracer sur terre certains compartiments où il n'est pas nécessaire d'appeler un traceur. (D.J.)
TERRER

TERRER, (Jardinage) c'est faire apporter de la terre dans les places creuses, ou dans celles que l'on veut élever.

TERRER une vigne, (Agriculture) c'est l'amender par de nouvelles terres choisies, pour la rendre plus fertile.

La haute vigne, plantée dans les jardins, où la terre est ordinairement bonne d'elle-même, n'a pas besoin d'être terrée ; mais dans la moyenne vigne, le transport de terres lui est extrêmement nécessaire, sur - tout lorsqu'on voit que cette vigne ne donne plus que de chétives productions ; voici donc comme se fait le terrage des vignes.

v. act. (Jardinage) c'est repandre du terreau, d'un pouce ou deux d'épaisseur, sur une couche, sur une planche de potager, sur une platebande de parterre, sur des caisses d'orangers, et autres arbres à fleurs.

S. m. (Jardinage) est une éminence qui s'élève au milieu d'une plaine, en forme d'un monticule qui est détaché des côtes voisines. Il y en a de deux sortes, le naturel et l'artificiel ; le naturel est celui dont on vient de parler ; l'artificiel est un terreplein, élevé, ou une terrasse faite de main d'homme.

S. f. (Jardinage) vieux mot encore en usage parmi le vulgaire, pour désigner un berceau, ou un cabinet de verdure ; Jean Martin s'est servi de ce terme pour signifier un berceau en plein ceintre : c'est de ce mot qu'a été fait, selon les apparences, celui de tonnellerie, ou portique de halle. (D.J.)