adj. (Physique) c'est ainsi qu'on appelle cette physique qui cherche la raison des phénomènes dans la configuration, la disposition, et le mouvement des parties des corps. En voici une idée un peu plus étendue. La physique corpusculaire suppose que le corps n'est autre chose qu'une masse étendue, et n'y reconnait rien que ce qui est renfermé dans cette idée, c'est-à-dire une certaine grandeur jointe à la divisibilité des parties, où l'on remarque une figure, une certaine situation, du mouvement et du repos, qui sont des modes de la substance étendue. Par-là on prétend pouvoir rendre raison des propriétés de tous les corps, sans avoir recours à aucune forme substantielle, ni à aucune qualité qui soit distincte de ce qui résulte de l'étendue, de la divisibilité, de la figure, de la situation, du mouvement, et du repos. Cette physique ne reconnait aucunes espèces intentionnelles, ni aucuns écoulements par le moyen desquels on aperçoive les objets. Les qualités sensibles de la lumière, des couleurs, du chaud, du froid, des saveurs, ne sont dans les corps que la disposition des particules dont ils se trouvent composés, et en nous, que des sensations de notre âme, causées par l'ébranlement des organes.
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