Antiquité grecque

S. m. (Antiquité grecque) ; nom général que les Grecs donnaient au lieu où les augures faisaient leurs observations, et prenaient les auspices. Potter, Archaeol. graec. tom. I. p. 322. (D.J.)
S. m. (Antiquité grecque) ; on nommait ainsi chez les Athéniens, les vieillards et les vieilles femmes qui portaient des rameaux d'olivier dans leurs mains à la procession de la fête des Panathénées. Potter, Archaeol. graec. t. I. p. 421. (D.J.)
S. f. pl. (Antiquité grecque) , fêtes et sacrifices que les laboureurs célébraient dans l'Attique, en l'honneur de Cérès et de Bacchus, pour l'heureux succès de leurs moissons et de leurs vendanges. Voyez sur l'origine et les cérémonies de cette fête. Potter, Archaeol. graec. tom. I. pag. 400. (D.J.)
S. m. (Antiquité grecque) mot grec qui signifie la récompense qu'on donnait à celui qui avait fait voir quelque chose de merveilleux au peuple ; cette sorte de libéralité de deniers se prélevait sur le montant de la somme payée par ceux qui avaient assisté à ce spectacle. Le thaumatron revenait au nicetium des jeux olympiques, et du cirque, et aux brabeia, que l'on donnait aux acteurs de théâtre, aux baladins, et aux pantomimes. (D.J.)
LES, (Histoire des Grecs) les Thébains étaient les principaux peuples de la Béotie, province de la Grèce, entre l'Attique, la Locride et la Phocide. Cette province touchait à trois mers, c'est-à-dire à la mer supérieure, qui est entre la Macédoine et l'Ionie, à la Propontide et à la Méditerranée, par où les Béotiens pouvaient naviger jusqu'en Egypte ; et par le golfe de Corinthe il leur était aisé de faire voîle en Italie. Ainsi ces peuples étaient en état de se former un vaste empire, mais leur grossiereté ou leur modération s'opposèrent à leur agrandissement.