Chimie

S. m. terme de Chimie, qui se dit des vaisseaux qui servent à sublimer les fleurs des minéraux. Voyez SUBLIMATION, etc.

Les aludels consistent dans une suite de tuyaux de terre ou de fayence, ou plutôt ce sont des pots ajustés les uns sur les autres, qui vont en diminuant à mesure qu'ils s'élèvent ; ces espèces de pots sont sans fond, si ce n'est le dernier qui sert de chapiteau aveugle.

Le premier aludel s'ajuste sur un pot qui est placé dans le fourneau ; et c'est dans ce pot d'en-bas qu'on met la matière qui doit être sublimée. En un mot les aludels sont ouverts par les deux bouts, à l'exception du premier et du dernier : le premier est fermé par son fond, et le dernier est fermé par son sommet.

S. f. c'est en Chimie l'action d'amalgamer, c'est-à-dire de dissoudre ou d'incorporer un métal, spécialement l'or, avec le mercure. Voyez AMALGAME.

Cette opération est désignée chez les Chimistes par les lettres A A A. Voyez A A A.

L'amalgamation se fait en fondant, ou du moins en chauffant le métal, et en y ajoutant alors une certaine proportion de mercure, en remuant les deux substances, qui par ce moyen s'incorporent ensemble. La trituration seule pourrait suffire pour faire cette dissolution, ou cet alliage du mercure avec les métaux : mais l'opération se fait mieux par la chaleur.

S. m. en Chimie, est une combinaison ou un alliage du mercure avec quelqu'un des métaux. Voyez AMALGAMATION, MERCURE, METAL. Ce mot est formé du Grec ἄμα, simul, ensemble, et de γάμειν, jungère, joindre.

L'amalgame du mercure avec le plomb est une substance molle, friable, et de couleur d'argent. Voyez PLOMB.

v. act. Voyez AMALGAME et AMALGAMATION.
S. f. plur. (Chimie) mot barbare et factice, dont certains Alchimistes fantasques se servent pour dire, pierres précieuses contrefaites, ou pierres artificielles, ou factices. Voyez PIERRE. (M)