Pharmacie

(Pharmacie) poudre des trois santaux. Voyez Santal.
S. m. (Pharmacie) c'est ainsi qu'on nomme les livres de Pharmacie dans lesquels est décrite la composition des médicaments que les Apoticaires d'un hôpital, d'une ville, d'une province, d'un royaume, doivent tenir dans leurs boutiques. Ces livres se nomment aussi formules, pharmacopée, antidotaire. Le dispensaire de Paris s'appelle codex medicamentarius.

S. f. (Pharmacie) est une opération préliminaire à la composition des médicaments officinaux et magistraux, qui consiste à peser, conformément aux doses prescrites dans le dispensaire auquel on est obligé de se conformer, toutes les drogues simples dû.ent préparées, et à les arranger dans l'ordre où elles doivent être pulvérisées, cuites, infusées, etc. C'est ainsi que quand on veut par exemple faire la thériaque ; après avoir monde toutes les drogues simples qui doivent y entrer, on les pese chacune séparément, et on les met dans différents vases, soit qu'on en veuille faire ou non la démonstration aux magistrats et au public, comme cela se pratique à Paris toutes les fois que cet ancien et célèbre antidote se prépare par le corps des Apoticaires.

S. f. (Pharmacie) se dit de la quantité déterminée par poids ou par mesure, des différents ingrédiens dont certains médicaments sont composés.

On se sert aussi de ce terme pour exprimer la quantité d'un médicament que doit prendre un malade.

S. m. (Pharmacie) sorte d'emplâtre composé de poix et d'huile, auxquelles on ajoutait quelquefois de la racine de pyrethre, du poivre, du sel, du soufre. Les anciens appliquaient cet emplâtre et l'arrachaient alternativement plusieurs fois de suite, dans le dessein de faire rougir la partie et d'attirer en-dehors les humeurs ; et c'était pour rendre ce remède plus efficace, qu'ils y ajoutaient les poudres vésicatoires que nous avons nommées.

Le dropax était aussi employé pour faire tomber ou pour arracher le poil.