Mythologie

(Mythologie) nymphe qui enseigna, dit-on, aux Toscans à deviner par les foudres. Quelques-uns croient que c'est la sibylle Erythrée, connue sous le nom d'Hérophîle : d'autres prétendent que Bagoe est postérieure à Hérophile, la première d'entre les femmes qui ait rendu des oracles.
ou BURAICUS, (Mythologie) surnom qu'Hercule prit d'une ville d'Achaie, célèbre par l'oracle de ce héros : la manière dont se rendait cet oracle, était singulière. Après qu'on avait fait sa prière dans le temple, on prenait quatre dez ; on les jetait au hasard ; les faces de ces dez étaient empreintes de figures hiéroglyfiques ; on remarquait bien les figures amenées ; et l'on allait ensuite en chercher l'interprétation sur un tableau où elles étaient expliquées. Cette interprétation passait pour la réponse du dieu. Voyez l'article DE, en combien de façons quatre dez à six faces peuvent être combinés : vous trouverez 1296. L'oracle aurait dû avoir autant de réponses ; mais il en avait bien moins, et il était facîle que la question de celui qui s'adressait à l'oracle, fût de celles dont la réponse n'était pas dans les dez, mais il fallait compter jusqu'à 1296, pour sentir l'impertinence de l'oracle, et le peuple ne sait pas compter si loin, et quand il le saurait, il s'en ferait un scrupule.
S. f. (Mythologie) nom d'une espèce de fête que les Tarentins célébraient en l'honneur de Venus. Pollux prétend, liv. IX. que c'était un jeu des Grecs, dans lequel celui que le sort avait fait roi, commandait quelque chose aux autres. Lex Jurid. Calv.
(Mythologie) nom sous lequel Venus était honorée par les Tarentins.
adj. pris subst. (Mythologie) surnom donné à Bacchus ; soit du Grec , crier, parce que dans ses mystères les Bacchantes jetaient de grands cris ; soit d'une sorte de chaussure Lydienne nommée bassareum. On donnait aussi aux prêtresses de ce dieu le titre de bassarides, que l'ancien scholiaste tire d'une robe ou vêtement qui allait jusqu'aux talons, et que les Africains et les Thraces appelaient bassyris et bassara. Mais Bochart dans son Chanaana, liv. I. ch. XVIIIe dit que ce mot vient de l'hébreu bassar, qui signifie la même chose que le des Grecs, qui veut dire vendanger ; étymologie qui vaut bien les deux précédentes. (G)