Mythologie

S. f. (Mythologie) c'était parmi les Athéniens une fête instituée en l'honneur de Minerve, et de Herse fille de Cécrops. Ce mot est grec et composé d', mystère, et , je porte ; parce que l'on portait de certaines choses mystérieuses en procession dans cette solennité. Les garçons, ou, comme d'autres disent, les filles qui avaient l'âge de sept à huit ans, étaient les ministres de cette fête, et on les appelait Cette fête fut aussi nommée Hersiphoria, , de Herse fille de Cécrops, au temps de laquelle elle fut instituée. (G)
(Mythologie) surnom sous lequel Diane était adorée en plusieurs endroits de l'Asie mineure et de la Grèce.
(Mythologie) fêtes instituées en l'honneur de Diane, surnommée Artemis.
S. m. (Mythologie) c'était chez les Romains des ministres de la religion, chargés spécialement d'examiner les entrailles des victimes pour en tirer des présages. Les Etruriens étaient de tous les peuples d'Italie, ceux qui possédaient le mieux la science des aruspices. C'était de leur pays que les Romains faisaient venir ceux dont ils se servaient ; ils envoyaient même tous les ans en Etrurie un certain nombre de jeunes gens pour être instruits dans les connaissances des aruspices. De peur que cette science ne vint à s'avilir par la quantité des personnes qui l'exerçaient, on choisissait ces jeunes gens parmi les meilleures familles de Rome. Les aruspices examinaient principalement le foie, le cœur, la rate, les reins et la langue de la victime ; ils observaient soigneusement s'il n'y paraissait point quelques flétrissures, et si chacune de ces parties était en bon état. On assure que le jour que César fut assassiné, on ne trouva point de cœur dans deux victimes qu'on avait immolées. Voyez AUGURES.
S. m. (Mythologie) c'était une espèce de siège ou de chaise à l'usage du prêtre du temple de Minerve Cranea. Ce temple était bâti sur une montagne escarpée ; il y avait des portiques où l'on voyait des cellules pour loger ceux qui étaient destinés au service de la déesse, et surtout le prêtre qui exerçait les fonctions sacrées : c'était un jeune garçon sans barbe ; il servait cinq ans en cette qualité : ceux qui l'élisaient avaient soin de le prendre si jeune, qu'au bout de cinq ans qu'il devait abdiquer, il n'eut point encore de poil follet. Pendant son quinquennium il ne quittait point le service de la déesse, et il était obligé de se baigner dans des asaminthes à la manière des plus anciens temps.