Histoire moderne

S. m. pl. (Histoire moderne) nom que l'on donne aux rois de France de la seconde race, qui commença en 752 en la personne de Pepin le Bref, fils de Charles Martel, et finit en celle de Louis V. en 987. On compte quatorze rois de cette famille.
S. m. (Histoire moderne) temps de fête et de réjouissance qu'on observe avec beaucoup de solennité en Italie, surtout à Venise.

Ce mot vient de l'italien carnavale : mais Ducange le dérive de carn-aval, parce qu'on mange alors beaucoup de viande, pour se dédommager de l'abstinence où l'on doit vivre ensuite ; il dit en conséquence que dans la basse latinité on l'a appelé carne levamen : carnis privium ; et les Espagnols carnes tollendas.

S. f. (Histoire moderne) nom que les Espagnols et les Portugais donnent à une espèce de mitre faite de papier ou de carton, sur laquelle on peint des flammes de feu et des figures de démons, et qu'on met sur la tête de ceux qui ont été condamnés à mort par le tribunal de l'inquisition. Voyez INQUISITION. (G)
S. m. (Histoire moderne) lettre de défi, ou appel à un combat singulier, qui était fort en usage lorsqu'on décidait des différends par les armes, et uniquement par elles, ainsi que certains procès. Voyez COMBAT, DUEL, CHAMPION, etc. (G)

CARTEL, (Commerce) mesure de continence pour les grains, et qui est en usage à Rocroi, à Mezières et autres lieux où elle varie pour la grandeur et pour le poids.

S. f. pl. (Histoire moderne) nom qu'on donne aux papiers terriers des églises ou des monastères, où sont écrits les contrats d'acquisition, de vente, d'échange, les privilèges, immunités, exemptions, chartres, et autres titres primordiaux. Ces recueils sont de beaucoup postérieurs à la plupart des actes qui y sont compris ; on ne les a même inventés que pour conserver des doubles de ces actes. Ce qui fait que les critiques soupçonnent ces actes de n'être pas toujours authentiques, soit qu'on y en ait glissé de faux, soit qu'on ait altéré les véritables. (G)