Histoire ancienne

ou BEIZATH, (Histoire ancienne) mot Hébreu qui signifie un œuf, et aussi une certaine mesure usitée parmi les Juifs. Ils disent que l'œuf contient la sixième partie du log, et par conséquent trois pouces cubes, et cette fraction de pouces 678895/2114907 Voyez LOG. Le beizath est aussi une monnaie d'or usitée parmi les Perses, et qui pese quarante dragmes. Le P. Calmet prétend que c'est de ce mot, et non de la ville de Bysance, qu'est dérivé le mot besam ou besan, nom d'une autre monnaie d'or aussi en usage, du moins autrefois en orient, un besam valait deux dinars, et chaque dinar vingt ou vingt-cinq dragmes. Voyez BEZANT, DINAR, DRAGME. (G)
(Histoire ancienne) prêtres de Bellone, la déesse des combats. Lorsqu'on les admettait au sacerdoce, ils se faisaient des incisions à la cuisse ou au bras, et recevant dans la paume de la main le sang qui sortait de cette blessure, ils en faisaient un sacrifice à leur déesse. Cette cérémonie violente ne fut plus que simulée dans la suite. Ces prêtres étaient des fanatiques, qui dans leurs enthousiasmes prédisaient la prise des villes, la défaite des ennemis, et n'annonçaient que meurtre et que carnage. (G)
S. m. (Histoire ancienne) nom de dignité chez les Thébains. Thebes étant la plus considérable ville et la capitale de la Béotie, les magistrats et généraux qui y étaient chargés du gouvernement portaient pendant leur administration le nom de béotarques, c'est-à-dire commandants ou gouverneurs de la Béotie. Ce mot est composé du nom de la province, et du grec , commander. (G)
S. m. (Histoire ancienne) une des pièces qui ne contenaient qu'une portion de l'as des Romains. Le bes était de huit parties de l'as divisé en douze, ou de 8/12 de l'as. Cette valeur du bes était la même, soit qu'il fût question de l'as pondéral, ou de l'as mensural, ou de l'as monnaie. Voyez AS.
S. m. pl. (Histoire ancienne) chez les anciens Romains, étaient des hommes qu'on payait pour combattre contre des bêtes sauvages, ou bien que la justice avait condamnés à cette punition. Nous distinguons communément deux sortes de bestiaires ; les premiers étaient condamnés aux bêtes, soit comme ennemis faits prisonniers, ou comme esclaves et coupables de quelque crime énorme. On les exposait les uns et les autres aux bêtes tout nuds et sans défense ; il ne leur servait même de rien de vaincre les bêtes et de les tuer, car on en lâchait toujours de nouvelles sur eux, et le combat ne finissait que par la mort des condamnés. Mais il arrivait rarement qu'il en fallut deux pour le même homme ; deux hommes étaient souvent vaincus par une seule bête. Cicéron parle d'un lion qui en massacra lui seul deux cent. Les bestiaires qui succédaient aux premiers, s'appelaient , et les derniers, ; chez les Romains, meridiani. Voyez GLADIATEUR, AMPHITHEATRE, etc.