Histoire ancienne

S. f. (Histoire ancienne) course de juments introduite et peu de temps après proscrite par les Eléens dans leurs jeux. Elle consistait, selon Pausanias, à courre avec deux juments, dont on montait l'une, et l'on menait l'autre à la main. Sur la fin de la course on se jetait à terre ; on prenait les juments par leurs mords, et l'on achevait ainsi sa carrière. Amasée, dans sa version latine de Pausanias, s'est trompé en rendant par carpentum, chariot, puisque dans l'auteur grec il ne s'agit nullement d'une course de chars, mais d'une course de juments libres et sans aucun attelage. Budé tire du grec l'étymologie de nos mots français galop et galoper. En effet, de ou les Grecs ont fait et . Les Latins ont dit calpare et calupere, d'où nous avons formé galop et galoper. Mém. de l'académie des Belles-Lettr. tome VIII. (G)

S. m. (Histoire ancienne) poids de la dixième partie d'une obole. Voyez OBOLE.
S. m. (Histoire ancienne) ornement de tête des femmes romaines, dont il n'est resté de connu que le nom.
S. f. (Histoire ancienne) vêtement des femmes grecques dont il est fait mention dans Aelien qui parle en même temps d'un grand nombre d'autres. " La femme de Phocion, dit-il, portait le manteau de son mari, et n'avait besoin ni de crocote, ni de robe tarentine, ni d'anabolé, ni d'encyclion, ni de cecryphale, ni de calyptre, ni de tuniques teintes en couleur. Son vêtement était premiérement la modestie, et ensuite tout ce qu'elle pouvait trouver pour se couvrir ". On n'a sur la plupart de ces habits que des conjectures vagues.
S. m. (Histoire ancienne) jeune garçon qui servait à l'autel dans les sacrifices des Romains : sa fonction était de tenir le coffret d'encens et de parfums, appelé acerra ou le praefericulum. Voyez ACERRA et PRAEFERICULUM. Il fallait que ce desservant fût de bonne famille, et qu'il eut père et mère vivants. A l'autel il était vétu de long ; sa robe était large, relevée par la ceinture, et descendant fort bas : il avait sur la tête un ornement en pointe, du moins c'est ainsi qu'on le voit dans plusieurs antiques. On lui remarque dans quelques autres la tête découverte quand le sacrificateur l'a voilée, et la tête couverte quand le sacrificateur l'a nue : il serait difficîle d'en dire la raison. Le camille était de la célébration des mariages et des pompes publiques.