Histoire ancienne

S. m. (Histoire ancienne) c'était le nom d'un officier des empereurs d'Orient, dont la fonction était d'écrire et de transcrire les ordonnances du prince. On appelle encore à Rome breviateurs ou abreviateurs, ceux qui écrivent et délivrent les brefs du pape. Voyez BREF. (G)
S. f. (Histoire ancienne) étaient chez les Romains les démarches que faisaient ceux qui aspiraient aux honneurs pour se faire élire.

Ils allaient vêtus de blanc par toute la ville, et quêtaient des suffrages dans les places et les assemblées publiques ; et c'est en cela que consistait l'ambitus, mot composé de l'ancienne préposition am, qui signifiait autour, et de ire, aller. Voyez CANDIDAT.

S. m. (Histoire ancienne) sorte de chaussure en usage parmi les anciens, qui couvrait le pied et la moitié de la jambe, et qu'on pourrait comparer pour la forme aux bottines des houssards ou des heiduques, quoiqu'elle en différât pour la matière : car si le calceus, ou la partie inférieure du brodequin était de cuir ou de bois, la partie supérieure ou le caliga était d'une étoffe souvent précieuse ; tels étaient surtout ceux dont se servaient les princes, et les acteurs dans les tragédies.

S. m. (Histoire ancienne) on nommait ainsi une compagnie de soldats instituée par les empereurs de Constantinople pour distribuer une sorte de pain de munition de forme ronde, et qu'on appelait buccellus ; nom qu'on peut rendre en notre langue par munitionnaires ou distributeurs des vivres ; on les trouve encore nommés mariandini, et gallograeci ou hellenogalatae, de la Galatie ou Gallogrece d'où on les tirait communément. On ne connait pas en détail les fonctions de l'emploi de ces buccellaires.

S. f. (Histoire ancienne) petite boule concave d'or, d'argent, ou d'autres métaux, que les enfants des Romains portaient au cou : on la donnait aux enfants de qualité en même temps que la robe prétexte ou bordée de pourpre, et ils ne la quittaient qu'en quittant cette robe, c'est-à-dire à l'âge de dix-sept ans. Quoiqu'il paraisse constant par le témoignage de tous les auteurs qu'il n'y avait que les enfants des magistrats curules qui eussent droit de porter la bulle d'or ; il n'est pas moins certain qu'ils n'étaient pas les seuls qui la portassent ; ceux à qui les honneurs du triomphe étaient décernés prenaient aussi cet ornement : Bulla, dit Macrobe, gestamen erat triumphantium, quam in triumpho prae se gerebant : mais cette bulle était d'un plus grand volume que celle des enfants. La grande vestale et les dames romaines en portaient aussi : la première par distinction ; les autres comme une parure. On regardait encore ces bulles comme de très-puissants préservatifs contre l'envie, et contre les génies mal-faisants. La superstition n'avait guère moins de part que la vanité dans la coutume d'attacher ces bulles au cou des enfants des patriciens. (G)