Histoire ancienne

S. f. (Histoire ancienne) ce terme a, dans les anciens auteurs, différentes acceptions : il signifie ou un échaffaud à degrés où l'on faisait les exécutions ; ou les entraves qu'on mettait aux esclaves, de peur qu'ils ne s'enfuissent quand on les exposait en vente ; ou un instrument de torture, dont la forme est inconnue. Il y avait une sorte de cataste qu'on appelait encore cyphon. Voyez CYPHONISME.
sub. m. pl. (Histoire ancienne) c'est ainsi que les Romains avaient nommé les bateliers de la communauté instituée par la navigation du Tibre. Ce mot vient de codices, assemblages de plusieurs planches de bois. Parmi les caudicaires il y en avait un certain nombre d'employés à charger les grains au port d'Ostie et à les conduire à Rome. Voyez l'article BOULANGER.
S. f. (Histoire ancienne) c'est ainsi qu'on appelait les loges souterraines où l'on gardait les bêtes de l'amphithéâtre ; l'amphithéâtre même s'appela cavea ; et l'on désigna aussi par le même terme les plus hauts degrés du théâtre que le peuple occupait. Voyez AMPHITHEATRE et THEATRE.
S. f. (Histoire ancienne) sorte de vêtement à l'usage des femmes grecques, dont nous n'avons aucune connaissance.
S. m. pl. (Histoire ancienne) c'était chez les Romains une troupe choisie, ou régiment destiné à la garde du roi. Romulus institua ce corps, composé de trois cent jeunes gens tirés des plus illustres familles de Rome, et approuvés par les suffrages des curies de Rome, dont chacune en fournissait dix. Leur nom vient de celer, prompt, actif, parce que cette troupe exécutait avec promptitude les ordres du prince : d'autres prétendent qu'ils le tiennent de leur premier tribun nommé Celer, qui fut d'un grand secours à Romulus dans le combat contre son frère Remus, tué, dit-on, par ce même Celer. On confond encore les celeres avec les soldats nommés trossuli, parce qu'ils emportèrent d'emblée la ville de Trossulum en Etrurie.