Mythologie

S. m. (Mythologie) dieu qui présidait au défrichement des ronces et des épines.
(Mythologie) Apollon avait un autel dans le temple d'Hercule, à Thèbes, sous le nom de spondius, c'est-à-dire Apollon qui préside aux traités. Cet autel était fait de la cendre des victimes ; là se pratiquait une espèce de divination tirée de tout ce que l'on a pu apprendre, soit par la renommée, soit autrement. (D.J.)
(Mythologie) la mère Stata, divinité qu'on honorait à Rome dans le marché public, en allumant de grands feux en son honneur ; c'était la divinité protectrice de Rome qu'on vénérait ainsi. (D.J.)
(Mythologie) surnom de Jupiter. Romulus voyant ses soldats plier dans un combat contre les Samnites, pria Jupiter de rendre le courage aux Romains, et de les arrêter dans leur fuite. Sa prière fut exaucée, et en mémoire de cet événement, Romulus bâtit un temple à Jupiter au pied du mont Palatin, sous le titre de Stator, le dieu qui arrête. La statue qu'on lui consacra représentait Jupiter debout tenant la pique de la main droite, et le foudre de la gauche. Ciceron met dans la bouche d'un de ses interlocuteurs, que le consul Flaminius marchant contre Annibal, tomba tout d'un-coup, lui et son cheval, devant la statue de Jupiter Stator, sans qu'il en parut aucune cause. Cet accident fut pris par ses troupes pour un mauvais augure, ou plutôt pour un avis que le dieu lui donnait de s'arrêter et de ne pas aller combattre ; mais le consul méprisa l'avis, ou l'augure, et fut battu à la journée de Trasimènes. (D.J.)
(Mythologie) Minerve était surnommée Sténiade, c'est-à-dire robuste, pour désigner l'air mâle et vigoureux qu'on donnait à cette déesse.