Minéralogie

(Minéralogie) c'est le nom que les auteurs allemands donnent à des eaux qu'on trouve quelquefois près des mines de cuivre, et qui sont légérement impregnées des particules de ce métal. La plus fameuse source de cette espèce se trouve à la distance d'environ une de nos lieues de New-Soll en Hongrie, dans la grande mine de cuivre appelée par les Allemands, Herrn-grundt. Ces eaux étaient connues de Kircher, Brown, Toll, et autres qui en font mention ; mais il est vraisemblable qu'elles n'étaient pas encore découvertes du temps d'Agricola, puisqu'il n'en dit mot, et qu'une chose si curieuse qu'il avait sous sa main, ne lui aurait pas échappée, d'autant plus qu'il fait mention des vertus semblables, attribuées aux eaux de Schmolnich, qui sont beaucoup moins fameuses en ce genre que celle de New-Soll.

S. m. (Histoire naturelle, Minéralogie, chimie et Métallurgie) en latin zincum, speauter, marcassita aurea, spelter, cadmia metallica, etc.

C'est un demi-métal qui, à l'extérieur, est un peu plus blanc que le plomb, quand ce métal a été quelque temps exposé à l'air ; mais à l'intérieur il est rempli de facettes bleuâtres. Il a de la tenacité et souffre les coups de marteau jusqu'à un certain point, ce qui fait qu'on ne peut point le pulvériser. Il entre promptement en fusion et avant que de rougir, après quoi il s'allume, et fait une flamme d'un beau verd clair, ce qui prouve qu'il est très-chargé de parties inflammables ; par la déflagration il se réduit en une substance légère et volatile, que l'on nomme fleurs de zinc. Mais le caractère qui le distingue, c'est surtout la propriété qu'il a de jaunir le cuivre.