Mythologie

(Mythologie) c'était un des surnoms d'Hercule, à cause du séjour qu'il faisait assez souvent dans la ville de Tirynthe en Argolide : on croit même qu'il y fut élevé. Après cet accès de fureur dans lequel il tua les enfants qu'il avait eus de Mégare, l'oracle de Delphes lui ordonna d'aller se cacher pour quelque temps à Tirynthe. (D.J.)
(Mythologie) une des furies ; couverte d'une robe ensanglantée. Tisiphone est assise nuit et jour à la porte du tartare, où elle veille sans cesse. Dès que l'arrêt est prononcé aux criminels, elle se lève armée d'un fouet vengeur, les frappe impitoyablement, et leur présente des serpens horribles ; bien-tôt après elle appelle ses barbares sœurs pour la seconder. Tibulle dit que Tisiphone était coèffée de serpens au-lieu de cheveux. Son nom signifie proprement celle qui venge les meurtres. (D.J.)
S. m. (Mythologie) tout le monde sait ce que la Mythologie a feint de Tithon et de l'Aurore. La déesse l'aima éperdument, l'enleva dans son char, obtint de Jupiter son immortalité, et oublia de demander qu'il fût à l'abri des outrages du temps. Tithon ennuyé des infirmités de la vieillesse, souhaita d'être changé en cigale, et sa prière lui fut accordée par les dieux. Voila la fable, voici l'histoire.

Tithon, fils de Laomedon, et frère de Priam, était un prince aimable et très-bien fait de figure. Le royaume de la Troade, gouverné par Priam, dépendait de l'empire d'Assyrie : Tithon alla à la cour du roi d'Assyrie, qui lui donna le gouvernement de la Susiane. Il s'y maria dans un âge avancé, et parce que sa femme était d'un pays situé à l'orient de la Grèce et de la Troade, les Grecs qui tournaient toute l'histoire en fictions, dirent qu'il avait épousé l'Aurore.

S. f. (Mythologie) c'était une de ces nymphes qui naissaient des arbres, et particulièrement des chênes. Elle habitait sur la cime du mont Parnasse, à laquelle elle donna son nom, qui se communiqua dans la suite à tout le voisinage, et même à la petite ville de Néon en Phocide. (D.J.)
S. m. (Mythologie) un des héros de l'île de Crète que l'on disait fils de Jupiter. Le bonheur constant qu'il éprouva, le fit regarder comme un dieu, et lui valut après sa mort les honneurs divins ; on crut devoir l'invoquer pour obtenir une heureuse vie ; mais apparemment qu'il n'exauça personne, car son culte ne fut pas de longue durée. (D.J.)