(Mythologie) cet animal était la victime la plus ordinaire de Cérès et de la déesse Tellus. On sacrifiait à Cybèle une truie pleine. Lorsqu'on jurait quelque alliance, ou qu'on faisait la paix, elles étaient confirmées par le sang d'une truie ; c'est ainsi que Virgile représente Romulus et Tatius, se jurant une alliance éternelle devant l'autel de Jupiter, en immolant une truie, caesâ porcâ. (D.J.)
(Mythologie) est le nom qu'Homère a donné à la Fortune, et dont les Grecs se sont toujours servi depuis ; cependant bien-loin d'en créer une déesse toute puissante, qui exerce son empire sur les choses humaines et les fait réussir à son gré, il ne lui attribue aucune autorité, aucune fonction ; tandis qu'il déclare que Pallas et Enyo présidaient aux combats, Vénus aux nôces, et Diane aux accouchements. Mais Bupalus, grand architecte et grand sculpteur, ayant fait le premier une statue de Tuché, pour la ville de Smyrne, s'avisa de la représenter avec une étoîle polaire sur la tête, et tenant de la main gauche la corne d'abondance, comme des symboles de son pouvoir. A Egine on représenta cette déesse ayant à ses côtés l'Amour avec des ailes. Sa statue à Athènes tenait entre ses bras le dieu Plutus, sous la forme d'un enfant ; idée ingénieuse de mettre le dieu des richesses entre les bras de la Fortune, comme si elle était sa mère et sa nourrice ! enfin les Romains, à l'exemple des Grecs, révérèrent cette divinité sous quantité d'épithètes magnifiques. Voyez FORTUNE.
S. m. (Mythologie) les anciens germains le regardaient comme l'auteur de leur nation, et disaient qu'il était fils de la Terre, c'est-à-dire qu'on ignorait son origine. Il donna des lois aux Germains, les poliça, établit des cérémonies religieuses parmi eux, et il s'acquit de la part de son peuple, tant de vénération, qu'après sa mort il fut mis au rang des dieux. Une des principales cérémonies de son culte était de chanter ses louanges qu'on avait mises en vers. César croit que c'était Pluton qu'on honorait sous le nom de Tuiston. (D.J.)
S. f. (Mythologie) divinité romaine qui veillait à la conservation des moissons et des fruits de la terre déjà recueillis : on lui avait érigé des statues, des autels, et un temple qui était sur le mont Aventin. (D.J.)
