Mythologie

(Mythologie) muse qui préside à l'astronomie ; on la représente vétue d'une robe couleur d'azur, couronnée d'étoiles, soutenant un globe, et environnée de plusieurs instruments de mathématiques, quelquefois seulement elle a près d'elle un globe posé sur un trépié. (D.J.)

URANIE, (Littérature) , jeu des enfants en Grèce et en Italie. On jetait dans ce jeu une balle en l'air, et celui qui l'attrapait le plus souvent avant qu'elle touchât la terre, était le roi du jeu. Horace y fait allusion, quand il dit avec une critique sensible et délicate :

(Mythologie) l'histoire dit que ce fut le premier roi des Atlantides, peuple qui habitait cette partie de l'Afrique, qui est au pied du mont Atlas, du côté de l'Europe.

Ce prince obligea ses sujets, alors errants et vagabonds, à vivre en société, à cultiver la terre, et à jouir des biens qu'elle leur présentait.

Appliqué à l'astronomie, Uranus régla l'année sur le cours du soleil, les mois sur celui de la lune, et fit, par rapport au cours des astres, des prédictions, dont l'accomplissement frappa tellement ses sujets, qu'ils crurent qu'il y avait quelque chose de divin dans le prince qui les gouvernait, en sorte qu'après sa mort ils le mirent au rang des dieux, et l'appelèrent roi éternel de toutes choses. Titée sa femme étant morte, reçut aussi les honneurs divins, et son nom fut donné à la terre, comme celui de son mari avait été donné au ciel.

S. f. vacuna, (Mythologie) divinité des Romains, déesse des vacations ; elle était particulièrement honorée par les gens de la campagne, et présidait sur ceux qui étaient, pour ainsi dire, en vacances, et qui se reposaient de leurs travaux. Les Latins formèrent son nom du verbe vacare, qui signifie se reposer, être de loisir. Sa fête se célébrait au mois de Décembre. Les laboureurs lui adressaient leurs prières pendant qu'ils cultivaient leurs terres ; et lorsque la saison de l'hiver venait à leur donner du repos, ils s'acquittaient de leurs vœux par les sacrifices que leur permettait leur état. Cet usage n'était point encore aboli du temps d'Ovide qui en fait mention dans le VI. liv. de ses fastes.

S. m. (Mythologie) c'est le nom que la Mythologie des anciens Celtes, Scandinaves ou Goths, donne à un séjour de délices, destiné pour ceux qui périssaient dans les combats ; valhalla était le palais du dieu Odin ; les plaisirs dont on y jouissait étaient conformes aux idées guerrières de ces peuples avides de combats. Ils supposaient donc que ceux qui étaient admis dans le valhalla, avaient tous les jours le plaisir de s'armer, de passer en revue, de se ranger en ordre de bataille, et de se tailler en pièces les uns les autres ; mais dès que l'heure du festin était venue, les héros retournaient dans la salle d'Odin, parfaitement guéris de leurs blessures ; là ils se mettaient à boire et à manger ; leur boisson était de la bière et de l'hydromel, qu'ils buvaient dans les crânes des ennemis qu'ils avaient tués, et qui leur était versée par des nymphes appelées valkyries. On voit combien une pareille doctrine était propre à inspirer le courage et le désir d'une mort glorieuse dans les combats, à ces peuples qui ont conquis la plus grande partie de l'Europe.

S. f. pl. (Mythologie) C'est le nom que les anciens Scandinaves ou Goths donnaient à des Nymphes, qui habitaient le valhalla, c'est-à-dire paradis des héros, ou la demeure d'Odin ; ce dieu les emploie pour choisir ceux qui doivent être tués dans les combats. Une de leurs fonctions était de verser à boire aux héros qui avaient été admis dans le palais d'Odin ; c'étaient aussi elles qui présentaient à ce dieu ceux qui mouraient dans les batailles. Voyez l'EDDA des Irlandais.