ou VIRGINALE, (Mythologie) divinité que l'on invoquait chez les Romains, lorsqu'on déliait la ceinture d'une nouvelle épouse vierge. C'était la même divinité que les Grecs appelaient Diana Lysizona. On portait la statue, ou du-moins les images de Virginense dans la chambre des nouveaux époux, lorsque les Paranymphes en sortaient. On appelle aussi cette divinité Virginicuris. (D.J.)
S. f. (Mythologie) divinité des Romains, qui selon Valere Maxime, l. II. c. j. num. 6. prenait le soin de la reconciliation des personnes mariées ; grande, pénible et glorieuse fonction, qu'il était juste de démembrer du district de la reine des dieux, attendu le mauvais ménage qu'elle avait fait avec Jupiter ! (D.J.)
ou VISTNUM, s. m. (Histoire moderne, Mythologie) c'est le nom que l'on donne dans la théologie des Bramines, à l'un des trois grands dieux de la première classe, qui sont l'objet du culte des habitants de l'Indostan. Ces trois dieux sont Brama, Vistnou et Ruddiren. Suivant le védam, c'est-à-dire la bible des Indiens idolâtres, ces trois dieux ont été créés par le grand Dieu, ou par l'être suprême, pour être ses ministres dans la nature. Brama a été chargé de la création des êtres ; Vistnou est chargé de la conservation ; et Ruddiren de la destruction. Malgré cela, il y a des sectes qui donnent à Vistnou la préférence sur ses deux confrères, et ils prétendent que Brama lui-même lui doit son existence et a été créé par lui. Ils disent que Vistnou a divisé les hommes en trois classes, les riches, les pauvres, et ceux qui sont dans un état moyen ; et que d'ailleurs il a créé plusieurs mondes, qu'il a rempli d'esprits, dont la fonction est de conserver les êtres. Ils affirment que le védam, ou livre de la loi, n'a point été donné à Brama, comme prétendent les autres Indiens, mais que c'est Vistnou qui l'a trouvé dans une coquille. Toutes ces importantes disputes ont occasionné des guerres fréquentes et cruelles, entre les différentes sectes des Indiens, qui ne sont pas plus disposées que d'autres à se passer leurs opinions théologiques.
S. f. (Mythologie) déesse de la réjouissance chez les Romains. Macrobe dit qu'elle a été mise au nombre des divinités à l'occasion suivante. Dans la guerre contre les Toscans, les Romains furent mis en déroute le 7 de Juillet, qui pour cela fut appelé populi fuga, fuite du peuple ; mais le lendemain ils eurent leur revanche, et remportèrent la victoire. On fit des sacrifices aux dieux, et surtout une vitulation publique, c'est-à-dire, une grande réjouissance, en mémoire de cet heureux succès. (D.J.)
(Mythologie) ce dieu qu'on invoquait lors de la conception d'un enfant, n'est pas de la mythologie payenne, mais de la fabrique de S. Augustin ; il est aisé de s'en apercevoir. (D.J.)
S. f. (Histoire ancienne et moderne) en latin Junius, que quelques-uns derivent de Junon, à Junone ; Ovide le croit ainsi, car il fait dire à cette déesse :
Junius à nostro numine, nomen habet.
Le premier jour de Juin, les Romains faisaient quatre fêtes, l'une à Mars hors de la ville, parce qu'en tel jour F. Quintius, duumvir des sacrifices, lui avait dédié un temple hors de la porte capène. La seconde fête regardait Carna, en mémoire du temple que Junius Brutus lui consacra sur le mont Célius, après avoir chassé Tarquin. La troisième fête se faisait à la gloire de Junon, surnommée moneta, pour accomplir un vœu qu'avait fait Camille de lui bâtir un temple. La quatrième fête était consacrée à la Tempête, et fut instituée du temps de la seconde guerre punique. Parcourons les autres jours de Juin. Lire la suite...